MV-IC est un laboratoire de recherche-action artistique sur la Mémoire des Villes et les Imaginaires de la Catastrophe. MVIC rassemblent des artistes dans le cadre d’un processus poétique, un dialogue entre la recherche documentaire, le travail d’écriture et de plateau, afin de constituer une matière vivante et participative.
Les actions sont menés dans des villes traumatisées par des catastrophes naturelles par le passé.
MV-IC est un programme de recherches artistiques. Une recherche consiste à lancer une piste de travail, puis à chercher sans savoir encore ce qu’on va trouver. En tant qu’artistes, c’est une mise en question de nos propres cadres et formatages dont l’objectif est de déplacer ou de renforcer nos modalités d’écriture, afin d’ouvrir de nouveaux champs de pratique et scéniques, et de creuser la nécessité de ce que nous avons à dire et de comment nous pourrions le dire.
Le projet de MV-IC est de considérer la catastrophe comme une source de récits, un « espace-temps » générateur d’imaginaire en amont et en aval de l’évènement tragique. Un évènement qui unit tous les habitants d’une ville, du simple fait de leur présence dans cette ville.
Il n’y a pas de parti-pris politique ou urbanistique. Ce n’est pas non plus un travail sur le souvenir ou un chantier en faveur de l’oubli. C’est dans les interstices de ces notions que nous surfons.
Il s’agit de défendre notre croyance dans la puissance de l’imaginaire en terme de résilience, la capacité des artistes dans l’appropriation d’une mémoire qui ne leur appartient pas et la faculté d’une recherche expérimentale en arts de la scène à générer des interactions, à stimuler les mémoires individuelles et collectives.
ACTION 1 :
ACTION 2 :
OBJECTIFS /
– Interroger l’espace/monde en mutation, en sonder les transformations en cours, observer la naissance continue du réel et de ses représentations par une expérience de rencontre entre arts, territoires et publics.
– Développer les interactions culturelles entres deux villes, deux pays et deux cultures.
– Créer un évenement in situ à même de questionner la mémoire d’une ville, de poser la question du souvenir et de nourrir la réflexion avec les habitants.
– Générer un protocoles de « recherche-création » autour des villes traumatisées qui soient transposable dans des villes différentes.
– Favoriser les coopérations entres artistes dans le cadre de résidences trans-disciplinaires détachées des enjeux de production.