>Dans le cadre des résidences de recherche « Reboot » initiées par Biche prod.
Principe : du temps de recherche pour sortir du flux, et réinitialiser. Ré-interroger sa pratique et questionner son écriture.
BIO
Karim Bouheudjeur est un danseur et chorégraphe nantais né en 1982 à Bordeaux en France. Il est aussi réalisateur et scénariste. Artiste multi facettes, son travail vidéo est fortement influencé par sa carrière de danseur professionnel.
Pendant plus de quinze ans, il travaille en collaboration avec plusieurs compagnies et chorégraphes contemporains, notamment KLP, Joëlle Bouvier, ESKEMM … Etre danseur lui permet de voyager, et de découvrir l’image à travers la réalisation de films témoins des nombreuses pièces et créations réalisées à l’étranger.
Son parcours s’oriente il y a quelques années vers une démarche de professionnalisation à l’image, et en particulier à la réalisation, qui passera par la CIFAP, les ateliers d’Angers avec Xavier LIEBARD, ainsi que SoMarvel et l’association Jolis Mômes Production avec lesquelles il suit une formation à la réalisation de documentaires.
Il réside actuellement à Nantes, et travaille en tant que réalisateur indépendant sur des créations de films divers, institutionnels, documentaires… Le film « Turritopsis » est sa première fiction, réalisée en 2013.
En 2014, il travaille sur la réalisation d’un documentaire sur l’école de manga JAM College de Niigata (Japon). Il s’agit d’une commande de la Ville de Nantes, ainsi que du Château des Ducs de Bretagne.
En 2018, il tourne Élévation (France 3) avec Samuel Argentier. Un documentaire sur le parcours de six jeunes nantais, en situation d’insertion professionnelle, partis au Népal pour un trek jusqu’au camp de base de l’Annapurna. Un documentaire qui raconte cet exploit sportif collectif et personnel.
En 2019, il réalise avec Sophie Razavi le documentaire À la place des lauriers (Café prod). Les villes deNantes et de Saint-Herblain construisent ensemble un seul et même projet de territoire : le « Grand Bellevue ». La place des Lauriers, qui existe depuis les années 1950, au coeur du quartier populaire, va être détruite en 2019 pour être transformée. Des habitant-es se remémorent leurs souvenirs de la place.
En 2022, il présente en co-réalisation avec Sophie Razavi un film documentaire « On a toujours dit Place Centrale« , un nouveau documentaire sur le quartier du Bellevue à Nantes. L’objectif était de mettre en lumière les personnalités qui ont fait le quartier et garder une trace de l’histoire d’un grand ensemble.
En 2022, sur une invitation de Guillaume Bariou et de la compagnie Biche prod pour laquelle il réalise les vidéos depuis 2018, il revient au spectacle vivant et entame une recherche en vue d’une création mêlant les techniques audiovisuelles du documentaire et son travail chorégraphique influencé par son passé de B-boy.
Il se nourrit des cultures qui constituent son identité : celle de ses racines, enfouie dans les pierres du désert, celle de la culture hip-hop qu’il a embrassé à l’adolescence et celle du cinéma qui l’accompagne au quotidien.