Guillaume Bariou – Who cares ? / 12 au 15 + 19 au 22 novembre

8 représentations co-réalisées avec le Lieu Unique et le Grand T

Who cares ? est une fable écologique qui part de questionnements existentialistes. Comment trouver sa place, sa position, dans un monde traversé par les catastrophes ? Comment rester dans l’empathie avec les autres malgré le flux d’informations désespérantes dont nous sommes abreuvés ?

Guillaume Bariou se lance dans un rituel de re-connexion pour trouver son positionnement, en tant qu’homme et en tant qu’artiste. Pour cela, il va falloir accepter de se déplacer et d’opérer une mutation en profondeur.

Un parcours qui le conduira dans des contrées exotiques balayées par les ouragans, mais aussi dans le passé lointain, au temps de la disparition des dinosaures. Il s’agit de voir comment, en se connectant avec ces drames lointains, on peut finir par reconsidérer son propre environnement avec un regard neuf, métamorphosé. 

Conception, scénographie, écriture, bande sonore, mise en scène et interprétation : Guillaume Bariou

accompagnement chorégraphique et dramaturgique : Audrey Bodiguel

interprétation chant final en live : Suzon Bariou

regard extérieur : Sofian Jouini

création lumières : Willy Cessa

régie son : Christophe Sartori

stagiaire scénographie : Léo Bureau

La trace des dinosaures (film)

scénario, co-réalisation : Guillaume Bariou

co-réalisation  : Karim Bouheudjeur 

musique : Vincent Dupas

VIOLETTE RECORDS SESSIONS / The Reed Conservation Society + John Canning Yates – 23 février

CLOSE WEST PRESENTE « VIOLETTE RECORDS SESSION » :

Créé en 2013 et basé entre Liverpool et Paris , Violette Records se fait remarquer en signant le retour discographique de l’icone Michael Head (The Pale Fountains, Shack).
Le label continue à revendiquer une certaine intégrité artistique en égrenant les sorties remarquées ( Studio Electrophonique, Alex Pester,…) Cette session sera l’occasion de découvrir les deux nouvelles sorties du label pour cette année 2024.

https://www.violetterecords.com/
https://www.facebook.com/VioletteRecords/

< THE REED CONSERVATION SOCIETY (PARIS)

Les orfèvres pop Stéphane Auzenet et Mathieu Blanc passent au français après trois remarquables EP’s anglophones avec un premier long format sur Violette intitulé « La société de préservation du roseau ».
Avec le renfort entre autres de Yann Arnaud aux manettes et de l’étoile filante Natacha Tertone (sur La nage indienne et Le mont de piété), TRCS signe un premier album toujours marqué par une patte mélodique des plus habiles, et un goût pour les somptueux arrangements.
Comme l’annonce la pochette de Sophie Lécuyer, la nature et l’eau sont omniprésents sur ce disque, s’inspirant de la peinture (Petit coefficient, Aux rochers rouges…), imaginant des histoires d’amour dans un monde en plein chaos (superbe premier single Pylônes), à distance (Le tamis, autre single de grande classe), parfois dramatiques sans jamais tomber dans le glauque (À cœur joie), invente une ‘murder ballad’ en VF (Molly), un blues foutraque (Saint-Elme dans le désert), et même une échappée vers l’aventure à travers un poste de radio (Laïka). Première classe, ça sonne pas mal non plus en français.

https://www.facebook.com/TRCSfrenchband/
https://thereedconservationsociety.bandcamp.com/

< JOHN CANNING YATES (LIVERPOOL)

Tout d’abord reconnu au sein de la formation ELLA GURU et d’un remarqué premier et unique album « The First Album » en 2005, John Canning Yates se lance véritablement dans une aventure solo avec un disque qui sortira sur Violette en Avril prochain.
Il nous présentera donc en avant première  » The Quiet Portraits » , album qui proposera une écoute immersive comme un voyage à travers l’espoir, les reves, la nostalgie, l’amour et la miséricorde.

https://twitter.com/johncyates
https://soundcloud.com/johncanningyates

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VENDREDI 23 FEVRIER / 20H00

> LIEU : NOUVEAU STUDIO THEATRE
5 Rue du Ballet, 44000 Nantes
Tram 2 / Saint-Félix
Bicloo / Station n°14 / Saint-Félix
Bus 10 et 23 / arrêt Saint-Jean Baptiste de la Salle
https://www.nouveaustudiotheatre.com

> BILLETTERIE : PAF 10 euros

SONS OF WIND – BOUNCE – 27 juin

JEUDI 27 JUIN – 20H (Soirée partagée avec STUCK de Mounia Nassangar)

DANS LE CADRE DU FESTIVAL (UNDER)GROUND ORGANISÉ AVEC LE COLLECTIF FAIR-E CNNRB

Sons of Wind. Fils du vent. Ce nom évoque la danse épurée et difficile à contrôler d’un groupe dans lequel tout se transmet et circule en permanence. Chaque moment de communion naît d’un va-et-vient entre la musique et le mouvement. Le groupe vit à travers les fréquences et ces variations qu’ils·elles rencontrent. Avec Bounce, Sons of Wind affirment leur lien fort au hip hop freestyle et reviennent sur la manière dont le rebond inspire et nourrit le corps.

Mounia Nassangar – S.T.U.C.K – 27 juin

CRÉATION 2024

JEUDI 17 JUIN – 20H (Soirée partagée avec BOUNCE de S.O.W.)

DANS LE CADRE DU FESTIVAL (UNDER)GROUND ORGANISÉ AVEC LE COLLECTIF FAIR-E CNNRB

S.T.U.C.K met en scène 5 danseuses qui appréhendent le waacking chacune à leur manière. Leurs corps et leurs histoires diffèrent mais se rejoignent sur un vécu fort. Leur danse sort des chantiers battus, elle est engagée et sincère. Mounia Nassangar, icône internationale du waacking, danseuse et mannequin, signe ici sa première pièce chorégraphique qui dévoile une culture sous un angle subjectif et sensible.

Ndoho Ange – Random Believer – 25 et 26 juin

CRÉATION 2024

DANS LE CADRE DU FESTIVAL (UNDER)GROUND ORGANISÉ AVEC LE COLLECTIF FAIRE

Random Believer est un seul-en-scène où Ndoho explore toutes les dimensions de son art à la façon d’un talk show. Une invitation à son rituel contemporain dans lequel elle enlève toutes ses peaux. À la manière d’un vaudou moderne, James Baldwin, Gilles Deleuze et Prince apparaissent tels des dieux, avec lesquels elle échange, sur ses doutes, son histoire au travers de conversations, du karaoké et du lyp-sinc (playback). Artiste pluridisciplinaire indépendante, Ndoho Ange se questionne sur la spiritualité de notre temps en se mettant en scène à travers ses autoportraits photo et vidéo dans lesquels le rêve et la transe sont les sujets centraux.

GUILLAUME BARIOU – WHO CARES / 22 au 26 avril + 06 au 10 mai + 04 au 11 novembre

Résidence de création – Biche Prod

Échoué sur le plateau, comme il le serait sur une île déserte, un homme entame une communication avec le public en évoquant le film Seul au monde de Robert Zemeckis. Mais rapidement on ne sait plus s’il parle vraiment au public, s’il s’adresse à lui-même, voire aux personnages imaginaires qu’il fait naître sur scène. Il est question de catastrophes. Et de se mettre à la place de ceux qui les traversent. 

C’est un homme qui se questionne avec humour sur la place qu’il occupe dans un monde pré-apocalyptique traversé par les drames. Un homme qui tente d’embrasser les situations des autres pour se transformer lui-même. Ou accepter la transformation qui s’opère malgré lui.  

Who cares ?, c’est d’abord un monologue en mouvement. Une sorte d’essai parlé et dansé pour un homme seul. Un homme parle. Mais a qui s’adresse t-il en définitive ? 

Peut-être est-il juste seul ? Une solitude contemporaine, ultra connectée et totalement distanciée. Parfois, c’est même sa voix intérieure qui parle, sous forme d’une voix digitale laissant entrevoir les bugs et autres « glitchs » à l’oeuvre dans sa pensée. 

Il y’a quelque chose de la logorrhée dans ces prises de parole. C’est un plongeon. Un plongeon dans un cerveau en ébullition. Une immersion dans un flot de textes et de gestes arborescents qui naviguent entre questionnements intimes et recherche d’altérité via l’anecdotique ou le médiatique, entre récits personnels, citations et mises en relation. 

Par une action de sédimentation et d’agrégation des histoires des autres, il s’agit pour cet homme de basculer d’une posture ironique (dévastatrice) à une attitude post-ironique, plus en adéquation avec le monde et les êtres qui l’entourent.

Dans sa forme, Who cares ?  allie de façon conséquente le médium théâtre, la danse, mais aussi le cinéma. Ainsi, une partie de l’odyssée est représentée à travers un film (La trace des dinosaures). C’est donc le même personnage qui traverse des modes narratifs différents  formant ensemble un collage, une fresque morcelée et onirique. 

SOFIAN JOUINI – BAN?GA 2.0 la visite / 29 avril au 03 mai

Résidence de recherche

BAN?GA La visite est une recherche qui va puiser dans les racines pré-islamiques  du rapport des humains à l’invisible qui les entoure. Elle va puiser dans l’héritage des esclaves installés de force dans les pays musulmans. Cette recherche pose la question d’une possible existence plus sensible au vivant, à l’invisible et aux forces de la nature. Une existence hybride reposant sur le biomimétisme et la magie.

BAN?GA 2.0 La visite se veut une fête, un endroit de transfiguration, un dépassement des codes moraux, une zone floue entre le réel et l’imaginaire. Une tentative pour mettre ce monde cul par-dessus tête.

Les questions de forme et d’esthétique ainsi que de modalité de rencontre avec le public découleront d’une recherche au long cours entamé en 2023.

Sarah Hebborn / du 11 au 22 mars

Résidence en partenariat avec L’L – chercher autrement en arts vivants, Bruxelles

invisible : Résidence de recherche

Sarah occupera deux semaine le Nouveau studio théâtre avec ses tentatives d’assemblages de récits aux dimensions multiples – ou comment transcrire au plateau la complexité arborescente de la pensée. 

« Initialement, il y a une croyance : celle que j’ai dans la fiction. Une croyance que je ne me suis pas chargée de « démontrer », mais qui est essentielle à mes yeux. Pour ma recherche à L’L, j’aimerais éprouver cette croyance en explorant la fiction dans son rapport à la scène à partir d’une question : comment transcrire au plateau la complexité arborescente de la pensée ? L’ambition sera donc d’échapper aux récits linéaires, aux narrations trop concrètes, aux suites logiques. Autrement dit, de tenter (entre autres) d’accumuler, sans liens a priori, une quantité de récits et de les traiter via différentes modalités d’écriture, de formes, de disciplines. Mais aussi d’envisager des voies narratives dont le chronotope serait zéro (le non-lieu et le non-temps) sinon « infini » (tous les temps et tous les lieux) – voire qui inclueraient tous les personnages, tous les thèmes, tous les langages… »

BIO / Sarah Hebborn est née en 1988 à Bruxelles. Elle suit une formation d’actrice à l’ESACT (Liège) dont elle sort diplômée en 2012. Durant ses études, elle fait des rencontres heureuses, notamment ses collègues du collectif La Station (Cédric Coomans, Eléna Doratiotto et Daniel Schmitz) avec qui elle crée Gulfstream, une fable existentielle et révoltée (pour enfants – mais pas que), Ivan, une étape de travail, où l’on assistait à une émission radio hallucinée, et aussi Parc, spectacle notamment présenté au Théâtre des Doms en 2021, dans lequel elle interprète une dresseuse d’orque endeuillée. Parfois, elle se fait aussi assistante de production ou assistante à la mise en scène : Tribuna(a)l de Jos Verbist et Raven Rüell ; Ceux que j’ai rencontrés ne m’ont peut-être pas vu du Nimis Groupe.

En 2015, avec Natacha Belova, Rita Belova, Alice Hebborn, Valentin Périlleux, Daniel Schmitz, Michel Villée et Noémie Vincart, elle fonde le collectif Une Tribu, avec lequel elle crée La Course, spectacle de théâtre d’objets et de marionnettes, et Au Pied des Montagnes, spectacle de théâtre d’ombre, avant de se retirer du collectif notamment pour entamer une écriture en solitaire, qui l’a amenée jusqu’à présent à la finalisation d’une pièce de théâtre, Croisières. Elle mène aussi des ateliers avec des adolescent·e·s et enfants.

En mars 2023, elle entame une recherche à L’L.

L’L / Depuis la saison dernière, le Nouveau Studio Théâtre a rejoint le réseau international de L’L | chercher autrement en arts vivants. Structure basée à Bruxelles, L’L chercher autrement en arts vivants accompagne des pratiques de recherche sur le long terme, volontairement inscrites en-dehors de la chaîne habituelle de production et de représentation. Alliant travail réflexif et pratique de plateau, une recherche à L’L est un processus qui s’étend sur plusieurs années à raison d’au moins quatre résidences annuelles, réparties dans différents lieux grâce à un réseau de partenariats internationaux (avec le soutien de Wallonie-Bruxelles international), et pour lesquelles les chercheur·e·s sont accompagné·e·s et soutenu·e·s financièrement par bourse vie L’L fondation d’utilité publique.

www.llrecherche.be

Julien Herrault / du 11 au 22 mars

Résidence en partenariat avec L’L – chercher autrement en arts vivants, Bruxelles

invisible : Résidence de recherche

Julien Herrault tente dans cette recherche de travailler l’invisible dans l’espace des arts vivants (censé exposé le visible) avec comme points de départ à ses expérimentations, le vaste champ des pratiques de méditation…

BIO / Né en France en 1982, Julien Herrault est artiste plasticien, performeur et vidéaste. Son travail fait appel aux énergies et aux matières les plus élémentaires pour ritualiser un retour aux origines, là où l’humain découvre la violence et la puissance de la nature. Conçues comme des tableaux vivants autant que des théâtres d’actions, mêlant à la fois un travail plastique (vidéo, photographie, sculpture, installation) et performatif (corps, geste, son), ses pièces mettent en avant la résistance du corps, la mémoire de ses gestes et les formes de son désir.
En 2006, il intègre la formation internationale Essais au Centre National de Danse Contemporaine d’Angers, dirigé alors par la chorégraphe Emmanuelle Huynh (formation de recherche autour du geste et de l’acte chorégraphique).
De 2008 à 2013, il collabore au sein de la Compagnie Fanadeep à différentes formes pluridisciplinaires présentées dans des festivals.

En 2009, il est lauréat de la résidence Les inclassables de l’Institut Français et du Conseil des Arts et des Lettres du Québec (résidence de six mois à Montréal). Il vit ensuite une rupture artistique de deux ans qu’il qualifie d’« initiatique » durant laquelle il part vivre en Islande. Il revient en France en 2015 et commence à développer des projets solos, soutenus par différentes Scènes nationales et l’Espace Pasolini à Valenciennes. Dans ses pièces, il donne forme à une anthropologie du refoulé, explorant les thèmes de l’impermanence et de la fragilité de la vie (Will I See You Again, 2017) ou l’expérience de la mort en reconstituant le souvenir traumatique de l’image d’un suicidé (Dogs, 2019). Avec l’installation-performance Purs (2020), il débute sa recherche sur la productivité des corps à travers le portrait de son père. On y trouve tous les éléments qui forment depuis son esthétique, les matériaux bruts qui lui servent de médiums (la glace, la pierre, le bois, l’os ou le fusain) comme les gestes simples qui président à leur organisation (clouer, respirer, marcher, répéter).

Dans sa continuité, Seule reste la mémoire de nos souffles (2022) affine encore ces différents éléments au cœur d’un rituel totémique, et permet d’intégrer la dimension animiste à son travail qui s’inscrit dans des temporalités étirées, propices à méditation et introspection. L’épure de ses pièces et leur économie de moyens affirment ensemble les dimensions éthiques et esthétiques du minimalisme, comme s’il s’agissait de trouver dans le très peu un terrain d’entente entre l’homme et son milieu.
En automne 2022 et au printemps 2023, Julien Herrault est parti avec sa caméra à la rencontre de différentes communautés d’Amérique du sud et d’Asie centrale afin de documenter leurs modes de vie, et de commencer un projet d’installations vidéos documentaires, actuellement en développement et soutenu par l’Institut Français.

L’L / Depuis la saison dernière, le Nouveau Studio Théâtre a rejoint le réseau international de L’L | chercher autrement en arts vivants. Structure basée à Bruxelles, L’L chercher autrement en arts vivants accompagne des pratiques de recherche sur le long terme, volontairement inscrites en-dehors de la chaîne habituelle de production et de représentation. Alliant travail réflexif et pratique de plateau, une recherche à L’L est un processus qui s’étend sur plusieurs années à raison d’au moins quatre résidences annuelles, réparties dans différents lieux grâce à un réseau de partenariats internationaux (avec le soutien de Wallonie-Bruxelles international), et pour lesquelles les chercheur·e·s sont accompagné·e·s et soutenu·e·s financièrement par bourse vie L’L fondation d’utilité publique.

www.llrecherche.be